Il était tôt.
Le soleil venait tout juste de montrer son nez, la fraicheur matinale disparaissant avec ses rayons. Les oiseaux chantaient déja depuis longtemps, et les fleurs montraient avec ravissement leur plus beaux atouts.
Un temps idéal pour un début de journée des plus interressante.
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Une petite tête blonde fit son apparition dans la grande salle du château. A sa main, une grosse valise noir, sur ses épaules une cape réglementaire avec le blason de Serdaigle épinglé sur sa poitrine. Son nez était, quand à lui, enfouie dans une grosse écharpe bleu qui complétait le bleu alléchant de ses yeux vert.
Le jeune garçon posait un regard indiférent sur le hall puis sur la grande salle, comme si celle ci n'était pas à la hauteur de ses espérances. Mais, il ne fallait pas se fier à ces pupilles, car, au fond de lui, au plus profond de son être, Elius était émus de ce qu'il voyait là. La taille de l'établissement, le plafond magique, et les grandes tables qui acceuillait autant d'élèves que de sièges étaient magnifique.
Alors, des étoiles dans la tête, mais le visage impassible, il se dirigea vers le centre de la pièce avec nonchalance. Le fait qu'il soit très tôt ne semblait pas le géner, et au contraire, il paraissait dans son élément, ni trop fatigué, ni trop exité.
Une fois qu'il eu ateint la moitié de la table de Serdaigle, Elius se stopa. Puis, il leva lentement la tête et soupira.
Ah, comme il aimait ce plafond. Il semblait se transformer au rythme de ses humeurs, un coup nuageux, un coup ensoleillé, et cela en même pas dix secondes. Il se sentait lié à ce ciel artificiel. Mais cela était peut être pareil avec tout les élèves de cette école. Seulement, il serait drole de voir comment le ciel montrerait toute les émotions des personnes présente dans la pièce...
Soupirant encore, Elius se laissa tomber sur la chaise la plus proche.
Il n'avait aucune envie d'aller dans le dortoire et de cotoyer les autres élèves. Mais plus le temps passait, plus il sentait l'heure du repas se rapprocher.
Et, n'ayant encore moins envie d'être l'objet des regards de bon nombre des élèves de l'école, le jeune garçon se leva, et retourna sur ses pas, sa grosse valise toujours dans sa main.
Il traversa la salle, puis se rendit dans le hall où il trouva un petit banc. Il y posa ses fesses et attendit. Une personne lui indiquerait bien où se trouvait sa chambre. Il y déposerait ses bagages et se reposerait avant le début des cours. Ainsi, il n'aurait pas à parler à trop d'individus à la fois.
Retirant son écharpe, il souria mentalement et seulement pour lui même. La journée commençait bien...