leçon N°1 se familiariser avec le château

Grande Salle

Ecthelion venait de sortir de la Grande Salle et commençait la lente ascension vers le cinquième étage, là où on lui avait dit que se situait son bureau. En même temps qu'il montait, il regardait les différents tableaux. Les personnages faisaient semblant de dormir mais Ecthelion savait très bien qu'il le regardait discrètement. Sans même vérifier s'il les regardait, Ecthelion leur sourit et avait des gestes de courtoisie avec d'autres.

*Toujours ces tableaux qui se méfient des gens. Heureusement, ils ne sont pas tous comme çà. J'espère que j'aurai l'occasion d'avoir une discution avec l'un d'entres eux.*

Quelque chose sortit le jeune Professeur de ses rêveries. Il vit une jeune fille avec un look inhabituel qui cherchait quelque chose. Apparement, elle tenait quelque chose en main. Ecthelion ne pouvait discerner ce que c'était vu l'angle de vue qu'il avait. Il se demanda s'il devait voir ce que le jeune fille voulait. Après un instant d'hésitation, il se décida de l'aborder..

- Bonjour Mademoiselle, est-ce que tout va bien ?

Ecthelion avait dit cela d'une manière accueillante sans pour autant se montrer sûr de lui. Il n'aimait pas donner l'image de quelqu'un qui gérait toutes les situations. Il se disait que sa question était peut être un peu bizarre et inapropriée. Après tout, peut être que cette fille ne faisait que regarder ce qui était apparement une carte pour voir tout le château sous un angle différent... Il attendit quand même que cette fille lui réponde.

Pendant que les étudiants passaient dans le couloir, Ecthelion avait pu discerner une certaine nostalgie dans le regard de Libi. Le fait de ne pas avoir pu aller dans une école de magie étant enfant, l'avait peut être chagriné. Il écouta l'histoire de la jeune fille avec beaucoup d'attention car Ecthelion, lui aussi, aimait beaucoup écouter les gens parler. Il pensait que quand quelqu'un parlait à quelqu'un d'un souvenir ou simplement d'un problème, c'était un trésor que la personne lui offrait. Une certaine confiance au moment présent.

On pouvait sentir dans le récit de la jeune fille qu'elle n'en voulait pas à sa mère mais qu'elle aurait quand même aimé avoir une enfance plus libre. Sa mère devait être une femme qui a peur constamment. Ca ne devait pas être facile à vivre pour cette jeune Concierge. Comme pour lui remonter le moral, Ecthelion dit :

- Il arrive qu'il y ait des parents trop protecteur. Il faut simplement leur faire comprendre qu'ils ont accomplis leur devoir de parent et que c'est à nous maintenant de prendre la relève. Que nous sommes au courrant que ce monde est dangereux mais que si l'on ne fait rien pour provoquer ou courrir des risques, il n'y a pas de danger qu'il nous arrive quelque chose.

Ecthelion avait parlé d'une manière très calme et détendue à la fois. Il ne voulait pas se faire passer pour un donneur de leçon ou pour une personne qui avait de l'expérience. Après tout, il n'avait que cinq ans de plus que Libi et donc, ce n'était pas vraiment cela qui lui permettait de dire qu'il avait vécu.

Après qu'elle ait parlé de sa mère, Ecthelion repensa à ses parents. Ils étaient morts il y a quelques années maintenant. Il venait à peine de terminer sa scolarité dans l'école. Un acte terroriste avait fait pêter un stade de quidditch. Son frère avait fait tout ce qu'il pouvait pour qu'Ecthelion ne sombre pas dans la dépression. Et il avait réussi. D'autre part, son frère avait soulevé des montagnes pour retrouver les gens responsable de ce drame. Le Ministère avait accepté qu'il les juge vu qu'il était juge. Ils furent tous condamné à 25 ans de prison à Azkaban...

Il avait pensé à cela très vite et une phrase de son interlocutrice le sortit rapidement de ses pensées...

- Et le Ministère alors ? Quel rang vous occupez ? Ça doit être énorme de bosser la-bas !! Vous devez être au courant de nombreuses affaires d'état, non ?

Ces propos firent sourire le jeune Professeur. Il répondit toujours avec le sourire aux lèvres :

- Et bien, je travaille comme Auror. On peut dire que je suis au courrant de certaines choses mais il y en a beaucoup qui me sont inconnus. C'est vrai que l'on ne manque pas de travail.

Il regarda Libi dans les yeux et se dit :

*Une fille si jeune et pourtant, elle a l'air d'avoir beaucoup souffert dans sa vie...*

Ecthelion regarda Mademoiselle Eldjarn rire puis lui dire :

- Quoi qu'il en soit nous reparlerons de tout ça lorsque je serais membre du Ministère et que vous serez à ma botte Monsieur Velar.

Il l'a regarda d'un air amusé et lui répondit :

- Et bien soit, j'attendrais ce jour avec impatience. Ca devrait être folklorique de vous avoir comme chef de service.

Il avait bien compris que c'était sur le coup de la plaisanterie qu'elle lui avait dit cela. Ensuite, elle entrouvrit la porte. Ecthelion ne put apercevoir que ses valises avec l'un ou l'autre vêtement qui dépassait de sa valise. Apparement, les elfes étaient débordés et n'avaient pas pris le temps d'amener les valises correctement.

Ce n'était pas lui qui allait les engueuler. Leur condition devait être suffisament dur comme cela.. Puis en écoutant la nouvelle Concierge, Ecthelion vit qu'elle avait passé le pas de sa porte. Il était évident qu'elle était fatiguée et que les évênements de ces dernières heures, n'avaient pas dû l'aider à la réveiller. Elle lui dit au revoir et Ecthelion répondit :

- Ce fut très intéressant de vous rencontrer Mademoiselle Eldjarn. Au plaisir de vous revoir une prochaine fois. Bonne journée. Et encore bienvenue à Hogwarts.

Il laissa Libi rentrer et Ecthelion retourna sur ses pas. Il évita un groupe d'élèves qui visitaient encore l'école et se rendit dans son bureau pour y être un peu au calme.

Bureau du Professeur Velar